Il était une fois, une histoire cachée dans de vieux grimoires, réunissant une fine équipe composée de Corentin, Hugo D, Antoine, Hugo L, Marion et moi-même. Samedi 9 septembre 2017, nous prîmes nos cadre à deux mains sous un ciel menaçant qui en découragea plus d’un. Avant notre départ, nous passâmes dire bonjour à tous les membres du club présent pour le forum des associations. Puis c’est avec une éclaircie que nous partîmes en direction des sapins brulés pour tâter le terrain de bosses fraichement rénové. 

Que de chutes ! Heureusement que nous avions veillé à prendre des pansements à motif dinosaure ainsi qu’une bouteille de biseptine messieurs !

Enfin arrivés au plus haut niveau de la forêt, nous appréciâmes le talus, le tremplin ainsi que le virage relevé pas piqué des hannetons. Vidéos, photos en contre plongées sont prises ! Rires et frayeurs rythme tous ces sauts. Malgré toutes ces bonnes choses, l’apparition du malin qui m’injecta son venin était inévitable. Ma roue avant crevée, je me place sur le coté… Ce n’est qu’après une petite heure d’ébat pneumatique, le meurtre d’une jante au tourne vis et trois chambre à air transpercées que nous reprîmes le chemin du retour.

Bilan des courses, moins de 15Km en 3H. Un record qui n’a pu se réaliser sans des pneus MAXIS™ d’une facilité d’utilisation indéniable.

De retour à la MDA, nos deux mérielloises en poche et trente minutes de retard, qui ne passèrent pas inaperçues et nous valûmes d’emblé un bon cocktail de blagounettes et railleries pour démarrer la journée. 10h15 à ma montre, Sébastien lança le top départ de l’expédition en terrain inconnu pour la plupart des membres de l’équipe : « Direction St-Germain en laye ». Nous prîmes tout d’abord d’attaque les sentes & routes de Bessancourt, où un petit caillou s’en prit à ma roue. Démonter, changer, remonter, gonfler et hop le tour est joué. Via la piste cyclable longeant l’A115 nous parvînmes au bois de Boissy et succinctement nous passâmes par la Saussaye Rebour et le Bois des Eboulures. A noter qu’en ces lieux, les courtes côtes y sont bien dissimulées, au point d’en surprendre plus d’une à vélo. Mais vint l’heure tant redouté, l’heure d’une rude rampe à ripailler ! Arrivée à bout de cette montagne, une pause culinaire s’impose. Au menu : « Pates de sucre aux fruits », préparées avec tendresse par notre pâtissier officiel Corentin. Après avoir repris notre souffle, la suite du parcours  prit une toute autre saveur. Singles & descentes ma foi bien sympathique nous accueillîmes les bras grands ouvert. Par la suite nous traversâmes la Seine et arrivâmes au niveau de Maisons-Laffitte, tout naturellement nous en profitâmes pour immortaliser ce moment en face d’un château prêt à l’emploi. Et ce n’est que quelques avenues plus loin que nous atteignîmes la forêt domaniale de St-Germain-en-Laye. Il s’ensuivit d’un terrain de bosses pas piqué des hannetons puis le single d’une vie où parsemés dans les bois nous arrivâmes au Lac de Corra. Nous prîmes donc tous ensemble un moment pour reprendre des forces. Blagues & charades firent leur grand retour, allant de Victor Hugo au Frigo tout en passant par six rondelles de saucisson. Cependant Claire-Annaëlle rongée par la fatigue décide de rapatrier la logistique nécessaire pour rentrer en un seul morceau. Après quelques minutes, le repas calciné, nous nous approchâmes du bord où Chloé déjà installée faisait bronzette. Plus tard, celle-ci qui avait de la suite dans les idées attendit le moment propice pour pousser Manon dans l’eau. Jackpot ! Manon les pieds trempés essaya tant bien que mal à se venger. Vengeance terrible qui termina finalement sur la tête d’Adrien. Un duel acharné de ricochet clôtura notre escale, Sébastien en sortira vainqueur 4-1. Mais à peine reparti, ça tourne mal…  Venu de nulle part… Et après s’être plain d’un mal de fesse… Notre camarade Elisa tomba à terre, laissant derrière elle tout espoir de poursuivre la balade. Le genou touché, nous nous empressâmes de nettoyer et couvrir la plaie. A leurs arrivées, les pompiers prirent soin de l’emmener à l’hôpital. Les pertes sont grandes, un tiers d’effectif en moins de trente minutes ce n’est pas négligeable. Nous reprîmes tout de même le parcours en suivant notre compagnon de route coulant à flot, l’Oise. Tout en traversant Conflants, Neuville, Cergy où nous vîmes Hugo LE COZ à pleine balle aux 24h de Cergy. L’occasion pour nous de l’encourager bien fort. Quelques temps plus tard nous arrivâmes  au niveau de Saint-Ouen-l'Aumône. Plus loin que la nuit et le jour, je m’égare. L’intuition mêlée aux indications des riverains m’ont permis de retrouver la crème de la crème au niveau d’Auvers-sur-Oise. Finalement nous quittâmes entre temps Manon et Chloé dans le Bois des Garennes avant un terminus à Frepillon concluant ainsi notre triptyque estivale.

Malgré un changement de programme de dernières minutes, nous  nous retrouvâmes une nouvelle fois pour une escapade en forêt de Carnelle. Mais cette fois ci nous prîmes un autre passage, concocté avec amour par Adrien en personne, pour le plaisir des grands et des petits. Nous filons donc à travers les chemins, sentiers et singles sans la moindre crevaison et égratignure en passant non loin du château de Stors… On traverse l’autoroute… (Humm ça ce n’est pas vraiment amélioré niveau carto). Puis nous arrivâmes à la fameuse route de la Pierre, impressionné par le dénivelé, l’enceinte allumée, un pti coup de « Despacito » et en deux temps trois mouvement la montée fût surmontée. Mais le plaisir d’avoir gravi fût de courte durée car à peine arrivé à la Pierre Turquaise c’est le malaise ! Maux de ventre et de tête m’ont donc naturellement rappelé à l’ordre. Etendu sur le sol, ensuite assit contre un arbre le mal passe minutes après minutes. Tandis que le reste du groupe veille au bon déroulement de cette pause forcée. Néanmoins Manon n’étais pas de cet avis et ne fît ni une ni deux pour me décocher un bâton en pleine tête… Le temps de reprendre mes esprits, Marion en profita pour installer son étal d’outils et Adrien accompagné de Romain&Hugo prirent le temps de discuter affaires. Mais le temps presse, nous prîmes la décision de nous engouffrer un peu plus dans cette forêt encore emplit de mystères. Peu de temps après notre départ, au beau milieu d’une route prise par le plus grand des hasards, nous fîmes la rencontre de deux engins forestier qui ne laissa pas le groupe indifférent. Notre moniteur essaya tant bien que mal de dissuader les quelques curieux mais en vain, le mal étais déjà fait… Après deux descentes du feu de dieux, c’est au tour de notre sens de l’orientation de nous faire défaut. Perdu, abandonnées à notre triste sort, ayez pitié de nous pauvres vététistes. Nous fûmes contraints de sortir la carte pour sortir de ce bourbier. Et quelques centaines de mètres plus tard, cerise sur le gâteau, c’est contre une côte, je dirais même plus un mur où certains s’arrêtèrent, tombèrent du haut de leur vélo… Quelque peu épuisés nous reprîmes la route (cette fois ci dans la bonne direction) vers l’Isle-Adam. Adrien toujours en tête, nargué par Hugo, Romain à point. Nous arrivâmes tout de même à déposer Manon&Chloé avant l’heure butoir et avant la nuit. Rien que ça ! De notre côté ce sont quelques kilomètres à parcourir avant un au revoir et une bonne douche.

C’est avec le retard de Seb que commence notre périple. Après 15 longues minutes et deux appels téléphoniques, nous aperçûmes notre ami et guide de la journée. Puis nous partîmes en direction du collège Cécile Sorel, deuxième point de rendez-vous où nous trouvâmes nos deux dernières acolytes. Maintenant au complet nous pouvons partir en quête de la forêt de Carnelle. Pour cela, on passe par l’Abbaye du Val puis on prend à droite au niveau de la Porte Noire et c’est plié. Orties et ronces firent office de remontant dès la première descente. Bras et mollet touchés pour certain, le front pour d’autre… Sale histoire. Après avoir pansés les plaies et blessures nous prenons la sente aux Verdier et pis on traverse un champ qui est d’après certain un chemin mais à vrais dire ce n’étais pas vraiment le cas. Et sans prévenir, des petits gémissements retentissent ! Une chute ? Bambi en vadrouille ? Non, non, non, juste Manon qui roule sur des cailloux. Après ben des kilomètres, nous arrivons au pied d’une rude côte. La motivation au plus bas, le ventre vide, rien de mieux que de reprendre du poil de koiki avec un peu de nougat fait maison (#Corentinpâtissierdel’année) et un morceau aimé de tous, j’ai nommée « Despacito ».